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Des loups d'origine italienne ont fait leur réapparition dans les Alpes au début des années 1990, trois ours ont été réintroduits en 1996-1997 en Pyrénées centrales. Le retour de ces grands prédateurs s'est fait sur des territoires montagnards périphériques aux caractéristiques socio-économiques précaires où survivait bien souvent une activité pastorale. Selon plusieurs députés montagnards, ces grands prédateurs sont le principal problème auquel doivent faire face les élevages de montagne.
Dans cet article qui traite plus particulièrement du cas du loup, est étudié - et réfuté - le postulat, grandement diffusé par la profession agricole et repris par certains chercheurs, selon lequel les grands prédateurs ne sont pas des objets environnementaux dignes d'intérêt et de protection, qu'au contraire leurs effets sont non seulement néfastes sur les activités humaines mais également sur la nature, et que, en quelque sorte, protéger les loups reviendraient à exclure les hommes de la montagne et à détruire des pans entiers d'écosystèmes.
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