Année : 2003
Auteur(s) : DUFOUR S., MOULIN B., PIEGAY H.
Référence : T. XXIV, n°3, 2003, pp. 335-345.
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En 1950, les corridors fluviaux étaient pâturés et le bois mort peu abondant ; aujourd'hui ils sont devenus forestiers et produisent du bois mort. Il est donc peu efficace de vouloir mimer les pratiques des anciens et plus sage d'envisager de nouvelles formes d'intervention. Alors : qui doit entretenir? comment entretenir? faut-il toujours intervenir? L'entretien permet de satisfaire certains besoins, de répondre à des situations de risque, mais porte atteinte à la faune et la flore. Son coût financier est important, parfois supérieur aux bénéfices attendus. Par ailleurs, il n'est pas la solution miracle aux problèmes des embâcles. Si l'évolution des corridors fluviaux accroît localement les situations de risques, elle peut aussi avoir des effets bénéfiques. Il faut donc modifier nos pratiques de gestion : promouvoir un plan d'entretien sectorisé, faire évoluer notre législation, prendre conscience que d'autres formes d'action doivent être mises en œuvre pour gérer les risques et améliorer notre connaissance de la dynamique du bois mort à l'échelle du bassin versant de manière à mieux cibler les secteurs d'intervention et à mieux évaluer les risques.