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La pollution atmosphérique est un problème majeur, en particulier en région méditerranéenne. Dans les villes, l’ozone troposphérique (O3), le dioxyde d’azote (NO2) et les particules (PM10) sont parmi les polluants atmosphériques les plus nocifs pour la santé des citoyens. Les arbres urbains peuvent réduire les concentrations de ces polluants grâce à l’absorption stomatique et au dépôt sec sur leur canopée. Malheureusement, certaines espèces végétales émettent des composés organiques volatils biogéniques (COV) qui sont des précurseurs d’O3, entraînant une détérioration de la qualité de l'air. Tous les arbres sont bons pour l’homme mais tous les arbres ne sont pas bons pour la qualité de l’air. Par conséquent, la sélection d’essences adaptées est une étape cruciale et essentielle pour une stratégie de verdissement et d’aménagement urbain efficace et durable. Le modèle FlorTree permet d’estimer la capacité d’élimination des principaux polluants atmosphériques (O3, NO2, PM10, CO2) pour 221 espèces d’arbres et d’arbustes en prenant compte des conditions environnementales locales ainsi que des paramètres spécifiques à chaque espèce, tels que la morphologie de l’arbre (hauteur et indice de surface foliaire), la structure des feuilles et les réponses écophysiologiques aux facteurs environnementaux. Les résultats suggèrent qu’une vingtaine d’espèces (par exemple Acer platanoides, Celtis australis, Firmiana simplex, Liriodendron tulipifera, Tilia cordata) peuvent être recommandées pour les stratégies de verdissement d’une ville typiquement méditerranéenne comme Florence (Italie). FlorTree peut être appliqué dans n’importe quelle ville pour sélectionner les espèces végétales les plus efficaces afin d’améliorer la qualité de l’air.
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