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Dans le sud-est de la France, le mimosa (Acacia dealbata) est à l’origine de nombreuses festivités et de revenus économiques locaux grâce au tourisme hors saison et à la cosmétique. Mais forestiers et écologues redoutent son invasion galopante dans certains milieux naturels de la région Provence-Alpes-Côte d’Azur, dont il est devenu au fil des années un des symboles. C'est le cas notamment dans les suberaies des massifs du Tanneron et de l'Esterel, où le mimosa se montre envahissant depuis longtemps, couvrant au total des milliers d'hectares, favorisé par la répétition des feux. Dans cet article nous abordons successivement le mimosa sous deux aspects : nous faisons d'abord le point sur la gestion des peuplements concernés, la lutte contre sa dissémination, et les méthodes d'éradication lorsqu'il se révèle trop envahissant. Puis nous cherchons à accompagner ces mesures de lutte par une valorisation économique des sous-produits de cette exploitation : feuilles, bourgeons, écorce, bois et fleurs. Dans une étude menée en laboratoire sur le potentiel en cosmétique du mimosa, nous avons obtenu des résultats porteurs d’espoir et de développements futurs. Avec notamment de très bons résultats pour les activités biologiques anti-âges des extraits hydroalcooliques et liquides des écorces et parties aériennes, de bonnes activités blanchissantes laissant envisager le développement d’un actif cosmétique éclaircissant à partir d’écorce, et une bonne activité antioxydante de la majorité des extraits testés.
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