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Les relations entre l’Homme et le Feu ont été intimes dès le début du Paléolithique. Nos aliments végétaux et animaux actuels ont été sélectionnés dans des écosystèmes façonnés par le feu. C’est en utilisant le feu que l’Homme a augmenté la surface cultivée comme celle des prairies. Et c’est avec le feu que les bergers et les chasseurs ont créé les habitats les plus favorables à leurs besoins. Le feu permet aussi de réduire l’énorme quantité de combustible qui s’accumule dans le sous-bois des forêts, mais il existe de fortes réticences à ainsi atténuer la dangerosité des incendies. En effet, leur survenue dans la « mauvaise » saison et dans des conditions climatiques « inadéquates » fait que le feu est généralement considéré comme le plus grand fléau forestier. Toutefois, en profitant judicieusement de son énorme potentiel, le feu peut devenir un « outil » efficace, de grande utilité. Cependant, pour en bénéficier, un changement de mentalité et de politique est nécessaire. Au Portugal, cela intervient en 1976 lors d’une visite d’Edwin Komarek, écologue américain du feu, dans le Parc national de Peneda-Gerês. Cette rencontre constitue un tournant pour son directeur, José Moreira da Silva, qui approfondit ensuite le sujet dans la cadre des Services forestiers. En 1981, il préconise un plan d’intervention par emploi contrôlé du feu sur des coupures à constituer en sous-bois des peuplements de pin maritime. Il souligne l’importance d’en évaluer les résultats en conduisant des études scientifiques en vue d’améliorer la pratique.
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