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Les forêts méditerranéennes sont riches d’une faune entomologique qui est un maillon essentiel de cet écosystème. Si on regarde souvent cette fraction de la biodiversité par le prisme des dégâts économiques commis par un très petit nombre d’espèces, on en oublie les services écosystémiques rendus par la très grande majorité ainsi que la grande valeur patrimoniale de certains taxa. Ce biotope peut être perturbé par l’apparition d’espèces invasives que nos échanges commerciaux ont accidentellement favorisées. Des solutions existent pour essayer de freiner l’érosion de la faune liée au bois morts, en préservant des peuplements sénescents et des arbres porteurs de microhabitats. Mais pour réussir, il faut surtout continuer à étudier l’entomofaune, en formant pour cela des entomologistes forestiers.
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