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Face à l’engouement du bois construction en France, le cèdre de l’Atlas (Cedrus atlantica) français peut répondre à la demande croissante surtout grâce à la maturité (60 ans) de son massif forestier (26 000 ha ; 3,9 Mm3 sur pied) présent sur l’arc méditerranéen. De par son patrimoine génétique, le cèdre peut devenir une essence de substitution face au dérèglement climatique. Cependant, les caractéristiques technologiques du cèdre recensées à ce jour ne permettent pas un usage à forte valeur ajoutée principalement dû à l’ancienneté des données et aux référentiels d’analyse. C’est pourquoi, il est important de lancer au plus vite une campagne de qualification du cèdre français en vue d’un marquage CE à plusieurs niveaux (classification mécanique, feu et durabilité entre autres) pour positionner cette essence en bois construction sans oublier une valorisation à de nouveaux marchés comme ceux de la chimie verte de par la forte présence d’extractible.
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