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Le cèdre de l’Atlas apprécie le climat de l’arrière-pays méditerranéen, contrasté, sec et chaud en été et relativement froid en hiver. Il est cependant sensible aux grands froids, surtout dans le jeune âge, et sa tolérance à la sécheresse a également des limites car il régule mal sa transpiration. Il apprécie le bioclimat supraméditerranéen, qui est également celui du chêne pubescent. Sa croissance est optimale sur les sols profonds issus de roches siliceuses mais, grâce à son système racinaire puissant, il valorise aussi les substrats sur calcaire, même très caillouteux ou pierreux. Plus que le volume de terre fine, le facteur principal est la profondeur de sol prospectable par les racines ; le cèdre redoute une dalle rocheuse non fracturée, un horizon compact, très argileux, ou engorgé. Le cèdre a déjà sa place aujourd’hui hors de la région méditerranéenne, comme l’indiquent la présence de peuplements plus ou moins anciens et l’extension du chêne pubescent. Son aire potentielle va certainement s’étendre avec le changement climatique et cela justifie un regain d’intérêt pour cette essence. Cependant, les mortalités observées montrent que les facteurs limitants, climatiques et édaphiques, ne doivent pas être négligés.
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