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Sur le Larzac, 3e journée de terrain du cycle «agro-sylvo-pastoralisme» de l’association Forêt Méditerranéenne, une caractéristique forte et fondatrice de ce territoire est apparue : une volonté partagée, un sens du collectif, une action déterminée au service d’un projet, celui de faire vivre ce territoire à travers des pratiques paysannes, en particulier pastorales sur les parcours. Ici le foncier n’est pas un facteur limitant, comme si souvent en zone méditerranéenne. La Société Civile des Terres du Larzac (SCTL) gère 8000 ha et loue à des éleveurs (bail de carrière) une surface adaptée à leur projet. Les loyers donnent à la SCTL les moyens de son fonctionnement. Elle a contribué à la constitution de nombreux outils collectifs au service du projet global : groupements d’intérêt économique, coopératives, une structure « Les Castors » réunissant deux bûcherons dédiés aux travaux forestiers, l’association « Bois du Larzac », etc. Sur ces terres où l’activité dominante est l’élevage, bien que la priorité soit donnée au mouton, le bois est aussi considéré comme une ressource. Cependant l’équilibre entre l’ouverture du milieu et le maintien des ressources fourragères tout au long de l’année n’a pas toujours été trouvé. Un plan simple de gestion a été réalisé, il distingue deux types d’espaces selon leur vocation, des espaces de reconquête pastorale et des espaces « purement » sylvicoles. Dans l’optique de combiner les deux approches et de renforcer ce qui a déjà été fait, il faudra retoucher les modalités tant du pastoralisme que de la sylviculture (bon dosage des coupes de bois), revoir les itinéraires et les techniques pour mieux conjuguer l’un et l’autre, et valoriser l’ensemble des ressources disponibles.
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