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Face au changement climatique quelle attitude avoir pour préserver le couvert forestier actuel ? Tel est l’enjeu majeur. Les textes rassemblés dans cet article, présentent des solutions pour améliorer la résistance et la résilience des peuplements forestiers, pour favoriser une plus grande diversité biologique par la gestion, dans l’objectif d’assurer un meilleur fonctionnement des écosystèmes forestiers face au dépérissement, gage d’une meilleure fixation du carbone.
La première étape est l’observation, à l’échelle de l’arbre (cerne, réactions écophysiologiques, comparaison des performances de génotypes connus) et à l’échelle du peuplement et de l’écosystème (dépérissements, évolution de la litière et bilan hydrique du sol). Le dépérissement, déjà largement étudié, n’est pas seulement dû au stress hydrique mais aussi aux attaques par des parasites et des maladies. Le suivi de ces observations se déroule en milieu naturel et dans le cadre d’expérimentations.
L’enjeu principal, face à cette situation, est de mettre en œuvre des solutions d’adaptation viables. Il convient de proposer des gestions adaptées afin d’accroître la résilience des écosystèmes forestiers, tenir compte de la relation entre structure forestière et biodiversité, et maintenir les potentialités de fixation du carbone. Pour cela, on peut prévoir la diversification des plantations, favoriser la régénération, mettre en œuvre des éclaircies propices au maintien d’un bilan hydrique acceptable…
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