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La mobilisation du bois dans le sud-est de la France est en pleine évolution. Le système semblait figé, mais, ces dernières années, une rupture est apparue, liée à l’irruption du bois énergie pour des centrales, collectives ou industrielles, et une organisation nouvelle s’instaure. La région Provence-Alpes-Côte d’Azur vivait avec la confrontation de deux quasi monopoles, de vente pour l’Office national des forêts, et d’achat pour l’usine de pâte à papier de Tarascon, avec une sous-exploitation globale. L’irruption de nouveaux acteurs, notamment la conversion au bois de la centrale thermique de Gardanne a soulevé le dilemme entre un modèle de développement territorialisé basé sur un maillage de petites unités, par opposition au déploiement de filières industrielles recherchant les économies d’échelle. Avec deux types de réaction : soit la recherche du maintien du statu quo, avec la saisine du Tribunal administratif pour bloquer le projet de Gardanne, soit l’acceptation de cette centrale comme «causalité externe», qui révèle des territoires, des entités capables de générer des processus d’innovation.
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