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Malgré les bons résultats obtenus par une bonne coordination et une stratégie adaptée des équipes chargées de la prévention et de la lutte, les risques de méga-feux sont accrus par le dérèglement climatique qui accentue les phénomènes de sécheresse et par le dynamisme de la végétation forestière. Les conséquences pourraient être catastrophiques car dans le même temps des zones se sont urbanisées dans les franges forestières. Les bilans lourds en vie humaine subis au Portugal, en Grèce ou aux Etats-Unis sont donc à craindre en France. Ces constats furent suivis de pistes de progrès ouvertes par les spécialistes réunis pour l’occasion. La piste « forêt » conduirait à redonner sa place à la forêt par de meilleurs aménagements combinant espaces urbains, terres agricoles et massifs forestiers et par la valorisation de ses produits. La piste « habitats » privilégierait l’autoprotection des maisons et constructions exposées en faisant appliquer les obligations légales de débroussaillement (OLD) et les prescriptions techniques de conception et de construction appropriées aux zones à risque d’incendie de forêt. La piste « connaissance et sensibilisation » irait vers un travail poussé de recherche des causes et circonstances des incendies, l’établissement d’un plan de communication méditerranéen et le développement de la recherche sur les « méga-feux » ou feux convectifs qui déjouent les moyens actuels de lutte.
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