La filière liège française

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Résumé

La France fait volontiers figure de « nain » dans un secteur dominé par le Portugal et l’Espagne, ces derniers représentant à eux deux plus de 60 % des superficies de suberaies et plus de 80 % de la production mondiale de liège. Néanmoins, elle dispose d’une riche histoire subéricole, qui a commencé au XVIIIe siècle en Gascogne et dans le Roussillon, qui s’est poursuivie par l’administration des suberaies des colonies et protectorats d’Afrique du Nord au XIXe siècle, et qui se perpétue de nos jours au sein des régions productrices (Var, Corse, Pyrénées-Orientales, Aquitaine) malgré un contexte économique difficile. Ces difficultés (tissu industriel de transformation incomplet, coûts de main d’œuvre élevés, morcellement foncier…) ont poussé la filière liège française à se structurer, tant dans sa partie amont (les subériculteurs) qu’aval (les bouchonniers), par la création de structures professionnelles et la mise en œuvre d’actions innovantes. Elle se trouve à la croisée de multiples enjeux, dont un, primordial pour les forestiers méditerranéens, qu’est le risque feu de forêt.


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