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La suberaie des Maures est vieillissante. Les jeunes arbres font défaut et la régénération est apparemment problématique, ce qui a fortement motivé les forestiers pour installer quelques essais de régénération artificielle et naturelle. De nombreux itinéraires techniques ont été expérimentés pour les plantations de chêne-liège, et pour notamment limiter le phénomène de plagiotropie juvénile les affectant sur les moins bonnes stations. La régénération naturelle par semis de glands est déficiente pour diverses raisons mal élucidées. En revanche, la multiplication végétative par rejets et drageons est stimulée par des incendies peu fréquents, ou encore par des travaux de recépage ou gyrobroyage. L’inconvénient est l’absence d’un brassage génétique qui serait précieux pour exprimer la variabilité de la population et garantir une meilleure adaptation au changement climatique. Quelques solutions techniques apparaissent pertinentes mais le champ d’expérimentation reste ouvert pour confirmer leur intérêt ou explorer des idées nouvelles.
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