Grandeurs et vicissitudes de l’aménagement des suberaies algériennes durant la période coloniale française (1830-1962)

Grandeurs et vicissitudes de l’aménagement des suberaies algériennes durant la période coloniale française (1830-1962)

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Résumé

À la veille de la Seconde Guerre mondiale, les 440 000 hectares de suberaies algériennes représentaient près d’un cinquième de la production mondiale de liège, couvrant alors plus des deux tiers des besoins de la métropole française en la matière. D’un simple aspect comptable, la mise en valeur coloniale pouvait apparaître indéniablement comme un succès, le volume récolté passant de quelques centaines de quintaux annuels au milieu du XIXe siècle à plus de 300 000 quintaux durant les années 1930. L’étude de cet aménagement colonial particulier nous permet de souligner toutes les ambiguïtés de cette politique coloniale, entre d’une part des exploitants coloniaux et des forestiers de l’État, tournés vers l’optimisation d’une ressource forestière et, d’autre part, une population indigène se voyant rapidement dépossédée de ses forêts par l’autorité coloniale française afin de les aménager dans une optique de production. Notre recherche s’appuie sur une analyse de documents écrits couvrant plus d’un siècle, tant les ouvrages français « classiques » sur la question que la presse spécialisée forestière, à savoir la revue le Chêne-liège ainsi que la revue officieuse du corps forestier français, les Annales forestières, devenue par la suite la Revue des Eaux et Forêts.


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