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Bien qu’elle soit soumise à une régression et une dégradation continuelles (feux de forêts, dépérissement et mortalité massive), la cédraie algérienne a tendance à résister aux multiples agressions et à se maintenir dans nos montagnes. Si les feux de forêts sont attribués directement à l’action anthropique, le dépérissement et la mortalité massive sont étroitement liés au stress hydrique prolongé et à la pullulation d’insectes xylophages. La diminution du régime des précipitations et l’élongation de la période de sécheresse des dernières décennies ont provoqué l’affaiblissement des peuplements et, par conséquent, le dépérissement et la mortalité observée. Globalement, la situation n’est pas irréversible ; l’abondance de la régénération naturelle et le bon comportement des reboisements antérieurs aux années 1980 laissent supposer la cicatrisation rapide des formations dégradées. Toutefois, une meilleure prise en charge de ces cédraies s’impose par la mise en œuvre des plans d’aménagement et de sylviculture appropriée à l’espèce.
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