Année : 2008
Auteur(s) : DERAK M., M’HIRIT O., MOUFLIH B., ET-TOBI M.
Référence : T. XXIX, n°1, 2008, pp. 23-32.
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Cet article sur le Cèdre au Maroc surprendra, sans doute, quelques “vieux forestiers”, qui ont connu l'époque où le sylviculteur prenait le temps d'aller “écouter les arbres pousser dans sa forêt”! Les plus caustiques penseront, peut-être, qu'on “réinvente l'eau tiède”… Ils auront tort ! Cette étude présente deux qualités majeures à notre époque : on ose y reprendre les précis de sylviculture d'auteurs du siècle dernier, pour guider cette étude du dépérissement du Cèdre ; on y démontre, de façon indubitable, en utilisant un dispositif statistique rigoureux et les techniques modernes d'analyse de données, qu'au Maroc, cette essence autochtone obéit aux mêmes lois sylvicoles que nos essences européennes : l'élimination naturelle des arbres dominés, la nécessité des éclaircies raisonnées et - moins classique et à confirmer - l'effet positif du mélange des essences (cèdre-chêne vert).